Comment faire LE bon choix ?

Les 8 techniques pour ne plus jamais hésiter


La peur de ne pas faire le bon choix

La question du bon choix est souvent une chose qui me hante dans la vie de tous les jours. 

Elle est surtout intervenue dans mon projet de reconversion professionnelle où de nombreux doutes sont apparus. 

Revenons quelques mois en arrière où je n’arrivais pas à prendre une décision me concernant : Changer de job ou non ?

J’aime mon métier d’infirmière.

Mais là où je suis, j’ai l’impression de stagner.

J’ai le sentiment d’avoir une vie toute tracée, à la fois confortable mais sans saveur.

Est-ce que rester dans un métier qui ne me rend ni heureuse ni malheureuse est LE choix à faire ?

Est-ce que changer de métier serait LA solution ?

Mon cerveau bouillonne d’interrogations et de questions sans réponse.

Est-ce raisonnable de quitter un boulot qui paye les factures ?

Je m’ennuie comme un rat mort au travail, qu’est-ce que je fous encore là ?

Je répète tout le temps la même chose au travail, n’est-ce pas mauvais pour mon cerveau ?

Si je quitte mon travail, que va-t-il se passer si je n’arrive pas à gagner d’argent à la fin du mois ? 

Mon cerveau est en ébullition.

Il faut faire un choix.

Mais quel est le meilleur choix ?

Ne rien changer est également un choix…

J’imagine ne pas être la seule à avoir un milliard de questions sans réponse par rapport à un choix à faire.

Car on a tous peur de faire fausse route…

Justement, existe-t-il un bon choix et un mauvais choix ?

Est-ce toujours binaire ?

Avant de savoir si un choix est bon ou mauvais il y a déjà une question à se poser :


Qu’est-ce qu’un choix ?

Un choix est le résultat d’une action. Le verbe d’action est ici “choisir”. 

D’après le Larousse, c’est :

Faire des comparaisons entre plusieurs choses, exercer son jugement, user de son goût, … pour prendre, adopter quelque chose de préférence à quelque chose d’autre

Larousse

Donc un choix est subjectif

Un choix est fait en fonction de nos goûts et de nos connaissances à un moment donné.

Ce qui veut dire qu’un choix est personnel.

Il ne sera pas le même d’une personne à l’autre.

Plusieurs sources sur Internet nous expliquent que le cerveau humain est capable de prendre 35 000 décisions par jour.

Je trouve ce chiffre énorme !

En gros, cela voudrait dire que nous prenons 1 458 décisions par heure, jour et nuit.

Ce qui est précisé dans l’étude, c’est que 99% de ces choix sont inconscients.

Justement au moment où j’écris cet article ma tête me gratte.

Je ne me pose pas spécialement la question “comment dois-je faire pour que cela ne me gratte plus ?”.

Ma main la plus proche de la zone qui me démange va bouger et mes doigts aussi.

C’est simple, c’est presque inconscient.

Je suis sûre qu’en ce moment, une zone chez toi, te démange ;).

Évidemment, tu n’as pas eu l’impression de faire un choix.


Les différents types de choix

Certaines décisions peuvent être considérées comme mineures comme le choix dans les magasins de quel type de lait acheter ?

Ou alors quel film regarder ce soir ? 

Ces choix n'impliquent pas une crise de nerf avec une émotion capitale.

On est tous passés par là quand on navigue sur Netflix.

On se demande quel film choisir.

Puis on se perd dans un océan de choix.

Et finalement on se rend compte que l’on n’a toujours pas choisi de film pour la soirée alors qu’il est déjà 22h30…

D’autres décisions, par contre, semblent très importantes voire décisives comme le choix des études, de la carrière, des relations, de la famille, de la santé, d’achats importants… 

Ce type de décision est très inconfortable à prendre.

Cela demande plus de réflexion.

  • Dois-je garder mon poste actuel qui est confortable mais qui ne me rend pas heureux car je n’ai pas de projet d’évolution ?
  • Dois-je quitter mon conjoint avec qui je vis une vie correcte mais qui ne me convient plus ?
  • Dois-je acheter une maison qui répond à tous mes critères mais dans un quartier qui ne me plait pas ?
  • Dois-je reprendre des études à mon âge, ou rester dans ce que je sais faire ?


Le problème des méthodes standards pour faire un choix

Pour répondre à ces questions, on peut réaliser un pile ou face.

On laisse le hasard décider à notre place quel chemin emprunter…

Ainsi on se décharge de toute responsabilité puisque c’est le hasard qui décide.

Cela fonctionne très bien quand il s’agit de choisir un film pour le soir.

Mais j’espère que tu ne fais pas ça quand tu te demandes si tu dois rester avec ton conjoint 😛

Il existe une autre option pour être acteur de nos décisions.

On peut réaliser un tableau avec 2 colonnes : d’un côté les arguments pour et de l’autre les arguments contre une décision.

Ce tableau va jouer le rôle d’une balance.

Ta décision devrait se porter sur la colonne qui aura le plus d’éléments.

Mais on se rend compte que même avec les arguments inscrits noir sur blanc cette technique a ses limites.

Pourquoi ?

Je suis sûre que tu t'es déjà retrouvé à utiliser une de ces deux techniques.

Cela t'indiquait clairement quelle décision prendre.

Mais pour autant tu n’étais toujours pas sûr !

Cela te dit quelque chose ?

Personnellement, il y a quelques années, j’ai voulu acheter mon “chez moi”.

A cette époque, j’hésitais entre prendre un appartement, plus proche du centre mais aussi plus petit.

Ou bien une maison, plus grande, avec un jardin, mais rallongeant mon temps de trajet d’au moins 45 min.

J’ai donc utilisé la technique du tableau “pour” et “contre”.

Et au bout du compte j’étais toujours aussi perdue qu’au début…

Pourquoi ?

Parce que les décisions ne sont pas rationnelles. Elles sont émotionnelles !


La charge émotionnelle

Tu as l’impression de prendre des décisions suite à de longues réflexions logiques.

Mais au bout du compte, c’est l’émotion qui décide.

Cette dernière savait déjà quel choix faire avant même que tu ne commences à avancer des arguments rationnels.

La raison ne faisant qu’essayer de justifier ce que ton émotion avait déjà choisi pour toi.

Tu ne me crois pas ?

Alors comment expliques-tu qu’un fumeur, qui sait que “fumer tue” (comme c’est si bien indiqué sur les paquets) continue à faire le choix de prendre sa cigarette ?

Intellectuellement, le fumeur n’est pas bête.

Sa raison lui indique très clairement de ne pas faire le choix de fumer.

Mais comme on l’a vu, ce n’est pas elle qui décide, mais bien l’émotion !

Repense à toutes les décisions que tu as prises dernièrement.

Est-ce que tu es capable d’en trouver, ne serait-ce qu’une seule, qui ne réponde pas à un besoin émotionnel ?

Ton cerveau se fiche de ce qui est le mieux pour toi. Il cherche le confort, la sécurité et le plaisir immédiat.

L’émotion d’abord. La raison pour justifier ensuite !


La peur de la perte

Lorsqu’un choix est fait cela veut dire que nous mettons de côté un autre choix (on choisit donc une direction en abandonnant l’autre).

On a l’impression d’abandonner quelque chose.

Donc faire un choix est difficile car nous avons peur de prendre une mauvaise décision.

Peur de perdre à jamais l’autre choix.

Cette situation provoque chez certains un sentiment de peur, de stress, de doute ou d’angoisse.

Ces sentiments paralysent la prise de décision.

On ne sait alors plus quelle direction prendre.

Pourquoi se mettre une pression phénoménale ? 

En prenant un peu de recul, prendre une décision c’est simplement agir !

Cette décision nous fera prendre une direction plutôt qu’une autre.

Et c’est en faisant des choix qu’on peut effectivement se tromper, faire des erreurs.

Mais c’est souvent grâce à ces erreurs que nous pouvons nous améliorer.

C’est en acceptant nos choix que nous pouvons évoluer et nous construire.

Pour faire un choix, il faut avant tout s’écouter, savoir apprendre et s’adapter.

Il faut savoir accepter de se tromper.

Quand on parle de bon ou de mauvais choix je pense toujours au film Astérix mission Cléopâtre.

Tu connais sûrement cette réplique :

Otis

Vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bonne ou de mauvaise situation…

Je pense que ça fonctionne très bien avec les choix:

Marie-Anne

Vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bon ou de mauvais choix…

…Il faut surtout savoir s’adapter et apprendre !

Il convient donc, selon moi, de juste écouter ses tripes pour faire un choix.

De faire confiance à ses émotions.

Pour savoir écouter ses émotions.

Il existe quelques techniques. 


Voici 8 moyens qui t'aideront à comprendre tes émotions et à t'en servir pour prendre tes décisions.

1. Base-toi sur tes connaissances actuelles

Il est toujours plus facile de se dire SI j’avais su ceci, j’aurais dû faire cela.

Comme on dit souvent, avec des “SI” on pourrait refaire le monde.

Il est certain qu’en effectuant un choix tu passeras à côté d’autres choses mais tu ne pourras jamais le savoir.

Car on ne peut pas faire comme dans Retour vers le futur.

Marty Macfly a pu aller dans le passé pour modifier sa vie.

Mais cela reste une fiction… 

Ton passé restera toujours derrière toi.

Il y a des leçons à en tirer pour te construire aujourd’hui.

L’avenir n’est pas prévisible car il est incertain. 

Par contre, nous vivons dans le présent.

Prendre des décisions et faire des actions vont modifier notre futur. 

Ne culpabilise pas si tu fais un choix qui s’avère “mauvais” car tu as fait le choix qui te semblait le plus judicieux par rapport à tes connaissances à ce moment-là.

Pour finir sur cette première technique, je te propose de réfléchir à cette citation : 

“Hier est derrière, demain est mystère, et aujourd'hui est un cadeau, c'est pour cela qu'on l'appelle le présent.”

Maître Oogway dans Kung Fu Panda

2. Il ne s’agit pas d’une décision finale

Comme nous l’avons vu dans le point précédent, l’avenir n’est pas défini.

Une décision ne te fera jamais aller droit dans le mur.

Tu pourras à tout moment changer de trajectoire.

Ta décision initiale entraînera d’autres opportunités que l’on ne soupçonne pas à l’instant présent.

Par exemple, j’ai connu un homme qui a fait un choix important qui allait bouleverser sa vie.

Il ne se doutait pas encore des autres choix qui allaient découler de cette unique décision.

Un jour, la compagne de cet homme a eu l’opportunité d’avoir un poste sur Paris.

Le cœur de cet homme l’a guidé dans son choix de vivre avec sa compagne vers la capitale.

Au premier abord, cette décision n’était pas idéale car il devait quitter son activité (qu’il aimait) pour se retrouver sans rien à Paris.

Mais iI ne se doutait pas encore des opportunités qui l’attendaient.

Il a lancé une nouvelle activité qui a décollé !

Il est passé de 0€ par mois à 20 000€ par mois ! ;)

Bien sûr je fais un raccourci de l’histoire.

Mais c’est pour t'expliquer que la vie est remplie de surprises.

Prendre une décision importante changera certainement ta vie.

Et elle ne sera pas la dernière de ta vie.


3. Retirer l’émotionnel

Il est toujours plus simple de donner des conseils ou son avis à d’autres personnes. Pourquoi ?

Car l'affect ne perturbe pas ton choix. Il n’y a pas d’autres questions qui viennent perturber ta réflexion.

Prends du recul sur ta situation.

Il est essentiel de retirer ton affect.

Pourquoi ne pas se poser la question de façon objective comme si tu devais conseiller un ami.

Au lieu de dire : “que dois-je faire ?”, transforme ta question en “qu’est-ce que je conseillerais à un ami ?

Ainsi, tu te détaches de la situation. 


4. Tes valeurs et ta raison d’être

Être conscient de tes valeurs va t'aider à prendre de meilleures décisions. 

Des décisions qui seront alignées avec qui tu es et qui tu veux devenir au plus profond de toi-même.

En admettant que ma raison d’être soit d’être disponible pour mes enfants.

Il serait absurde alors de prendre une décision qui m'amènerait à accepter un job m’obligeant à être loin de ma famille pendant des semaines entières.

Et ce, même en contrepartie d’un gros salaire…

En étant conscient de ta raison d’être tu sais dans quelle direction tu veux aller.

Il devient donc plus facile de ne prendre que des décisions qui vont dans cette même direction !

Tu prendras alors des décisions qui seront une source de satisfaction et d’épanouissement personnel.

Tu sauras quel chemin prendre.

Tu avances sereinement dans la vie que tu auras choisie.

Pour connaître, tes valeurs et ta raison d’être, je t'invite à lire cet article IKIGAI.


5. Choisir par la négative

Il est parfois plus facile de choisir dans la négation.

Il est souvent plus simple de savoir ce qu’on n’aime pas par rapport à ce qu’on aime.

Au lieu d’essayer de faire un choix qui serait le meilleur, essaye plutôt de ne pas faire le choix qui serait le pire.

Cela fonctionne généralement très bien quand on doit faire un choix qui comporte plus de deux options.

Dans ce cas, on va d’abord éliminer les choix que l’on aime le moins.

Ce qui facilitera le choix final.


6. Choisir par le rêve

En général, quand on imagine ce qu’il se passerait en faisant un choix, on imagine souvent le pire scénario catastrophe qui nous fait peur.

Alors on préfère ne pas agir.

Pourtant, ce pire scénario catastrophe n’est qu’une simple hypothèse.

Il ne représente pas la réalité actuelle.

Rester dans une situation inconfortable que l’on connaît est toujours privilégiée par notre cerveau reptilien.

C’est le principe de la zone de confort.

Notre cerveau veut nous protéger.

Il va donc faire des choix qui ne nous font prendre aucun risque.

Généralement, cela se traduit par de l’inaction, agrémentée d’excuses en tout genre, toutes aussi bidons les unes que les autres.

Ici, je te propose un exercice pour faire tes choix grâce à tes rêves.

Au lieu de t'imaginer le pire scénario d’une décision, imagine le meilleur. 

Demande-toi ce qui pourrait arriver de mieux avec chacun des choix et vois ensuite celui qui te fait le plus vibrer :)


7. La mauvaise décision n’existe pas

Tu as la chance d’avoir la possibilité de prendre une décision.

L'une ou l'autre te sera bénéfique, soit en termes de récompenses, soit dans le pire des cas, d'expériences de vie.

Tu as la chance de vivre dans un pays qui n’est pas en guerre. 

Tu as la chance de vivre dans un pays libre.

Tu as la chance de vivre dans un pays avec une très grande couverture sociale.

Tu as la chance de prendre tes propres décisions.

Tu peux te marier ou non.

Il n’y a pas d’obligation ou de pression familiale.

Si tu te trompes dans tes choix de vie, il n’est jamais trop tard pour tout recommencer.

Tes seules limites sont celles que tu veux bien te fixer. (“Je suis trop jeune”. “Je suis trop vieux”. “J’ai des enfants”. “J’ai un crédit”…)


8. Evite de demander l’avis de ton entourage

Il est toujours tentant de demander l’avis à nos amis, à notre famille ou encore à Google.

C’est pratique car ils n’ont justement pas l’affect qui te freine dans ta décision.

Elle ne les concerne pas directement.

Ainsi, si tu leur demandes de faire un choix à ta place, ils n’auront probablement aucune difficulté à le faire.

Cependant, ils n’ont pas la même histoire que toi avec tes réussites et tes blessures.

Ils n’ont pas non plus les mêmes valeurs que toi.

Et surtout, ils n’ont pas les mêmes peurs que toi ! 

Quand je racontais à mes proches que je souhaitais quitter mon boulot pour repartir de zéro et reprendre une formation.

Ils m’ont prise pour une dingue !

Mais tu es folle de quitter un CDI !”.

D’autres m’ont dit : “Reviens sur terre ! Tu ne pourras pas vivre sans argent !”.

Ces personnes nous projettent leurs propres peurs.

Ils projettent ce qu’ils ont connu.

Aucun d’entre eux n’avait déjà pris une telle décision.

On a tendance à vouloir faire confiance à nos proches car ils nous aiment et veulent notre bien.

Mais est-ce que tu veux leur ressembler ?

Est-ce qu’ils ont déjà eu à prendre une décision similaire à la tienne ?

Si la réponse est non, alors ne les écoute pas !

Ne demande conseil qu’à des personnes qui ont déjà pris des décisions similaires à la tienne.

Des personnes à qui tu veux ressembler ou qui t'inspirent.

Écoute leur sagesse.

Sinon passe ton chemin.

Rappelle-toi qu’un choix est personnel.

Il t'appartient !


Conclusion

Arrête de te poser 36 questions avant de faire un choix.

Tu ne maîtrises pas le futur.

Il est donc impossible de savoir dans le présent, quel choix sera le meilleur pour toi.

La seule chose que tu maîtrises c’est ta raison d’être. Fais donc tes choix de façon à ce qu’ils soient en accord avec qui tu es et qui tu veux devenir.

Comme le disait Charles Darwin :

Charles Darwin

Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s'adaptent le mieux aux changements

Alors agis tout simplement et adapte-toi !

Télécharge mon guide pour t'aider à faire LE bon choix

N'hésite plus lorsque tu auras une décision à prendre

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